1 mai 2014

Coline


J'ai eu la chance de suivre les 13 danseurs de la formation Coline, sur des interventions "Danse à l'école et au collège", et de rencontrer leur directrice artistique Bernadette Tripier.
Ces jeunes, issus des horizons très différents de la danse, ont démontré un engagement fort auprès des jeunes, et leur ont transmis le socle de l'écriture chorégraphique de 2 pièces: Teahuppo de Emmannuel Gat et Magnificat de Thomas Lebrun.

 Ces danseurs, qui arrivent au terme de leur formation en 2 ans, ont développé, au delà de leur précision technique, une qualité de présence, une épaisseur, un état de "danse-ité".

A la fin des journées de rencontre, au cours des échanges entre les danseurs et les collégiens,  l'un d'entre eux, ému aux larmes, a déclaré devant tous ses copains qu'il voulait faire de la danse.
L'un des danseurs est venu discuter avec lui, et l'encourager à donner corps à ce rêve à peine éclos.

André Malraux méprisait la médiation culturelle, et croyait en la capacité intrinsèque de révélation d'une oeuvre, pourvu que l'on y donne accés. Si cette magie n'agit pas -hélas- auprès de tous, elle a frappé ce petit bonhomme de 5eme, comme un coup de tonnerre dans sa vie. Puisse-t-il résonner longtemps, et je l'espère, triompher des obstacles qui ne manqueront pas de s'interposer sur son chemin.
Tiens ton désir, petit bonhomme!


















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